quille

Lac Léman depuis Puilly

Quoi ?

La méditation est comme la quille d’une embarcation. Invisible et précieuse. Elle donne la puissance et la stabilité qui permettent de vivre les vents et les vagues, d’apprécier les beautés, de reconnaître les turbulence, d’entrer en amitié avec nous-mêmes, avec les autres, avec l’Autre ultime. Elle structure la pensée et constitue un formidable chemin de vie.

La pratique de la méditation, bien que très accessible, nécessite quelques précautions. Si vous cherchez un cadre favorisant le développement initial de votre pratique, nous vous recommandons de chercher un cours collectif ou privé de Méditation pleine conscience (MBSR).


Quand ?

Méditer, c’est s’offrir un cadeau pour le coeur, pour le corps et pour l’esprit ; c’est entrer dans une intensité envers soi, l’autre et le monde. Ainsi, le moment choisi n’est-il pas d’abord une contrainte, mais un plaisir à savourer. Le quotidien fourmille d’impératifs qui nous font bien souvent penser que le temps nous manque. On peut donc aussi réfléchir au temps en terme de priorité et de don.

La régularité et la persévérance sont plus importantes que le moment choisi. Un temps défini facilitera l’entrée progressive dans une pratique personnelle.


Combien ?

Là encore, le soin que l’on souhaite apporter à la méditation est un élément essentiel de cette réflexion.

De court temps de méditation (3-5 min) permettent de fractionner la journée, de donner un signal apaisant à son cerveau, et de repartir dans l’activité avec un élan nouveau.

On considère, en général, qu’un temps de méditation quotidien de 20 à 40 minutes représente un socle sérieux à la pratique.

Chaque méditation existe en différentes versions. Nous vous suggérons de trouver celles qui vous conviennent le mieux. Les thématiques vous permettent de vous centrer sur les besoins du moment.


Où ?

Le lieu de méditation peut contribuer à faire de la pratique une expérience agréable pour le corps et vivifiante pour l’esprit. On peut travailler l’aspect symbolique (certains installent une sorte d’hôtel qui leur permet de focaliser leur attention), l’aspect esthétique (des images qui portent les pensées) ou l’aspect « cocon » (couvertures, tapis, coussins).

L’idéal est de pouvoir disposer d’un lieu calme, à l’abri des distractions et des dérangements.


Quelle position ?

La méditation doit être un exercice agréable pour le corps. On peut méditer assis, couché ou debout. On peut même méditer en marchant ou en pratiquant certaines activités ! La plupart des méditants recommandent une posture permettant au dos d’être droit. Un banc de  méditation (prière) est idéal pour adopter cette position confortable et tonique. La position couchée peut parfois conduire au sommeil, ce qui n’est pas le but recherché.

Des contraintes physiques (inconforts, douleurs) sont de nature à focaliser notre attention. Elles peuvent être un objet de travail (apprendre à apprivoiser la douleur), mais elles peuvent aussi nous détourner de la pratique. Les douleurs physiques conduiront certains méditants à adopter une posture assise ou couchée.


Avec qui ?

Si la méditation est d’abord une présence à soi, dans l’intériorité, la pratique collective peut offrir d’intéressantes possibilités d’échanges. Ainsi la méditation n’est-elle pas un retrait, voire une fuite, mais un élan vers soi qui mène à un élan vers les autres.

Des groupes de méditation peuvent être trouvés par le biais des liens qui figurent sur cette page.


Comment ?

Ce site vous offre des méditations guidées destinées à faciliter la pratique. Nous vous suggérons de les écouter plusieurs fois de manière à vous en imprégner.  Le silence est, bien entendu, un excellent allié.

Les méditations présentes sur ce site peuvent être téléchargées et transférées sur un ordinateur, un smartphone, un baladeur, etc.


Comment commencer ?

Le suivi d’une série de huit rencontres de Méditation pleine conscience, selon le protocole de la MBSR est sans doute l’un des meilleurs points de départ. De nombreux formateurs dispensent ces initiations. Un tel engagement n’est pas indispensable et l’on peut parfaitement entrer dans une pratique sans y avoir recours. L’idée est d’arriver progressivement à inscrire une régularité dans son organisation personnelle.